Le royaume est toujours divisé et Zéphyr, la déesse incarnée en humaine, doit trouver des solutions pour que Ren gagne cette guerre. Mais la tâche est difficile car elle a vu les destinées de chacun, et Ren n’est pas censé gagner dans ce monde.
Mais Zéphyr ne s’en laisse pas conter, et elle va utiliser tous les stratagèmes possibles pour que Ren remporte des victoires décisives. Quitte à sacrifier des personnes qu’elle aime au passage. Quitte à plonger dans des corps mourant pour prendre leur place et faire avancer ses projets et ses stratagèmes. Et quitte à en souffrir, car la déesse qu’elle est est en train de perdre petit à petit ses pouvoirs…
La plume de Joan He est toujours très agréable, aidée par une excellente traduction. Le personnage de Zéphyr, en devenant de plus en plus humaine à chaque incarnation, devient, par le fait, un peu plus sympathique et parfois moins froide que dans le premier tome, même si elle n’hésite toujours pas à sacrifier les personnages qu’elle estime devoir faire disparaître. Elle n’hésite que rarement, ce qui donne des scènes intenses, surtout quand les corps qu’elle choisi d’intégrer ont subi une mort violente.
Avec toujours plus de rebondissements et de coups fourrés, l’histoire nous entraine très loin jusqu’à une ultime incarnation de Zéphyr qui va tout changer. Mais je préfère laisser le suspense car il serait dommage de dévoiler ce rebondissement qui apporte une fin inattendue.
Un très bon roman donc, qui clôture cette duologie. Comme pour le premier tome, la couverture est très chouette, avec de la dorure à chaud qui contraste parfaitement avec les couleurs froides qui représentent Choucas.
