Les Chroniques de l'Imaginaire

Les Lames du Cardinal (Les Lames du Cardinal - 1) - Pevel, Pierre

1633, sous le règne de Louis XIII. Le cardinal de Richelieu veille à la bonne marche du royaume de France, de plus en plus menacé par l’Espagne et ses nouveaux alliés : les dragons. Or, à situation exceptionnelle, moyens exceptionnels : le Cardinal se voit contraint de faire appel à une compagnie d’élite qu’il avait lui-même dissoute. Sous le commandement du capitaine La Fargue, les bretteurs les plus vaillants et les plus intrépides que possède le royaume sont ainsi réunis pour former à nouveau les redoutables Lames du Cardinal.

C’est ainsi que l’on va suivre Saint-Lucq — un sang mêlé —, Marciac — un coureur de jupon patenté, criblé de dettes —, Almadès — un redoutable maître d’arme espagnol —, Agnès de Vaudreuil — une baronne férue d’aventures —, Ballardieu — tuteur d’Agnès, qui ne la quitte pas d’une semelle —, Leprat — mousquetaire du Roi —, Laincourt — un homme du cardinal —, tout ce petit monde étant sous les ordres de La Fargue, le capitaine des Lames.

On est donc dans un roman de cape et d’épées, le tout mâtiné de dragons et de magie. Après un début poussif où Pierre Pevel présente chacun des personnages comme dans un jeu de rôle, l’histoire prend réellement forme vers la page 130, une fois tous les protagonistes présentés. J’avoue que j’ai eu un peu de mal avec ce début, même si l’auteur essaie de nous faire entrer dans l’intrigue via les actions des Lames. Mais tout s’arrange ensuite et l’histoire devient plus fluide à lire et à découvrir.

Comme dans les trois mousquetaires, l’intrigue est pleine de rebondissements, de coups fourrés, de manipulations et de secrets plus ou moins bien gardés. Les personnages sont tous intéressant et ne sont pas trop stéréotypés, chacun ayant une face lumineuse et une face sombre intimement mêlée.

Je comprends que les fans de fantasy et de faits historiques aient aimé ce premier tome, surtout que le dernier chapitre ouvre des perspectives intrigantes pour la suite de l’histoire. Et même si l’auteur a pris quelques libertés avec l’Histoire, j’ai hâte de découvrir ce qu’il va se passer dans le prochain tome.