Retour à la normale après quelques jours de repos. Ou du moins, retour à un semblant de normalité. Api stresse à l'idée de reprendre le boulot aux côtés de son collègue Charles, dont la secte a été implquée dans les malheureux événements des jours précédents. Praince, ne sachant combien de temps il va rester en exil dans le monde des humains avant son procès, envisage de se faire faire des papiers d'identité et de trouver du boulot. Ce qui stresse encore un peu plus Api, qui redoute que Praince dise ou fasse des dingueries en public !
S'ils n'en parlent guère, tous deux sont cependant très préoccupés par les sentiments qui ont éclos entre eux et qu'ils ne s'expliquent pas tout à fait. Ils s'aiment, quand bien même Praince avait averti Api de ne pas tomber amoureuse d'un génie, et quand bien même un génie ne devrait pas pouvoir ressentir ce genre de choses.
Si la reine ignore les détails, elle est cependant bien décidée à tout faire pour éloigner son fils de l'humaine à laquelle il s'est attaché. Tandis qu'elle prépare le procès avec Oxlov, qui a retourné sa veste au grand dam de ses amis, elle envoie Teretzah auprès de Praince en tant que contrôleuse. Celle-ci, aussi terrifiante qu'acariâtre, passe nettement moins bien qu'Oxlov auprès d'Api et ses copains !
Ce troisième tome, qui se clôture avec le procès de Praince, est principalement centré sur celui-ci. En effet, même si les personnages reprennent le cours de leur vie, l'ombre du procès à venir plane sur eux tout du long. Cela, aussi bien dans le monde des humains que dans celui des génies : on suit régulièrement ce qui se passe du côté de la reine, d'Oxlov ou de Teretzah, et on devine que leurs motivations ne sont pas aussi simples que ce qu'ils affichent. Côté Api, il y a bien les déboires au boulot ou les jeux de rôle entre amis, mais sans grand enthousiasme. S'il y a un peu moins de rebondissements petits et grands et d'humour que dans les tomes précédents, c'est cependant un plaisir de plonger un peu plus dans le coeur des personnages. J'ai hâte de voir comment tout cela va tourner.
Les dessins sont assez inégaux. Certaines cases montrent des personnages travaillés vraiment plaisants à regarder, mais beaucoup trop sont des dessins humoristiques rapidement croqués aux traits exagérés que je n'aime pas. Dans l'ensemble, c'est quand même joli, avec quelques planches particulièrement réussies.
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
