Toujours coincé dans le passé, Gaku doit vivre aussi normalement que possible, c’est pourquoi il va au lycée Aoba avec son père. Lycée qui se trouve être son propre lycée dans le présent, qu’il a choisi pour les mêmes raisons que son père : sa proximité avec leur maison.
Gaku a appris que les cinq lycées de la ville se livrent à une guerre de gang sans merci. Si plusieurs chefs de gang (souvent chef d’une section du lycée, comme les secondes, les premières ou les terminales) sont dangereux, apparemment Hirosato Hayashi du lycée Hakkyo, chef des secondes, serait un adversaire redoutable pour qui se dresse face à lui.
C’est pourquoi Harumi veut le rencontrer. Mais Hayashi est quelqu’un qui maîtrise l’art de la dissimulation. Et quand la rencontre se fait, c’est Gaku qui le met à terre, à la grande surprise de tout le monde. La scène devient surréaliste quand Harumi découvre qu’Hayashi est fan de pêche et qu’ils partagent ensemble un moment au bord de l’eau.
Dans ce volume, on découvre une partie des amusements de la jeunesse des années 2000. Par exemple Rin, la tante de Gaku, est une kogyaru avec tous les stéréotypes de l’époque : cheveux décolorés, teint ultra bronzé, maquillage extrême et son rêve est de devenir une star de para-para, une danse en vogue depuis quelques années à ce moment-là.
Les bastons sont encore une fois nombreuses, mettant en avant les talents du père et du fils dans l’art de la bagarre de rue et le dessin est très dynamique sans devenir lassant.
Comme pour le précédent volume, j’ai très envie de savoir ce qu’il va se passer étant donné que Gaku apprend que son père doit obligatoirement réunir les différents gangs sinon Gaku n’existera pas dans le futur. Un futur paradoxe temporel en vue ?
Pour cette série, Ki-oon a développé un jeu vidéo dans la lignée de de Street Fighter. On y incarne Gaku qui botte les fesses des autres gangs de la ville. Multiplateformes (PC, tablette ou téléphone), vous pouvez y jouer à cette adresse : https://ninepeaks-lejeu.fr/
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