Sôji Enishiro, un lycéen de quinze ans, a besoin de beaucoup d'argent pour couvrir les frais médicaux de sa petite sœur Akari, gravement malade. Il a justement trouvé un moyen efficace : publier des vidéos au contenu extrêmement violent pour multiplier les vues et donc les rentrées pécuniaires. Les vidéos de son alias en ligne, le flameur Aoringo, sont provocantes et ont fait de lui une cible de haine, mais il n'en a cure tant qu'il gagne du fric. La survie de sa sœur suffit à son bonheur.
Jusqu'au jour où il est confronté à une horrible réalité : les fantômes existent. Avec l'avènement du numérique, ils squattent désormais les smartphones et les réseaux sociaux. Ils s'approprient les comptes des personnes décédées, les dead accounts, pour les transformer en ghost accounts. Et l'un d'eux s'en est pris à Akari...
Ce manga part de l'idée que, si la technologie évolue, les fantômes aussi, de même que les techniques pour s'en débarrasser. On a donc affaire à de méchants fantômes qui hantent les téléphones, confrontés par des medium qui luttent contre eux en transformant le pouvoir psychique en pouvoir numérique. Enishiro se découvre un talent pour ce faire, et va intégrer une école spécialisée où il va apprendre à utiliser ses pouvoirs avec ses nouveaux camarades de classe. Pour le moment, ceux-ci sont un peu trop pour qu'on aie eu le temps de bien faire la connaissance de chacun d'entre eux, mais nul doute que cela viendra dans les tomes suivants et qu'on appréciera les différentes personnalités et pouvoirs du petit groupe.
Tout cela est surtout prétexte à des combats spectaculaires, la violence est omniprésente, le sang coule. Il y a une dose bienvenue de surnaturel, ainsi qu'une touche d'humour pour alléger l'ensemble (avec par exemple la gourmandise d'Enishiro qui aime se gaver de gâteaux).
Les dessins sont sympa, très dynamiques, avec des scènes d'action efficaces même si elles sont un peu trop chargées. Evidemment, ça reste très violent, il faut aimer la castagne.
Une nouvelle série qui plaira aux amateurs de baston et de surnaturel.