O Karin réussit de justesse à empêcher un mystérieux ravisseur d'enlever dame Rikukei, qui a accepté d'être sa professeure. Elle a cependant le temps d'apprendre qu'il se nomme O Sei et qu'il porte un bracelet identique au sien. Lui serait-il apparenté ? Il semble en tout cas évident que Rikukei et lui se connaissent de longue date.
Pour les besoins de l'examen qui pourrait lui permettre de devenir servante supérieure - et ainsi servir au mieux le jeune empereur qu'elle souhaite protéger -, Karin doit se rendre en ville. Cependant, elle s'inquiète pour sa tutrice et préfère lui fausser compagnie pour y aller en solitaire (ce qu'elle n'a évidemment pas le droit de faire), ce qui sonne comme le début des ennuis.
Dans ce cinquième tome, on délaisse un peu le palais et le jeune empereur, et on va en apprendre davantage sur la famille O et notamment le passé commun des familles Riku et O, quand Karin n'était encore qu'une jeune enfant. Mais il ne s'agit pas seulement du passé, puisqu'un complot très actuel se trame contre le pouvoir en place. Karin, à la fois naïve et pétrie de bonnes intentions, va évidemment faire tout ce qu'elle peut pour déjouer le piège, assistée de manière impromptue par ses frères.
C'est toujours un plaisir de suivre les péripéties de Karin, qui a le chic pour se mettre dans des situations improbables. Elle ne comprend pas toujours ce qui lui arrive, maîtrise encore moins, mais finit toujours par tomber sur ses pieds, dans un mélange de chance et de talent. Elle reçoit ici une leçon qui va bien lui servir tant au palais que dans ses relations avec sa famille : il ne faut jamais se fier aux apparences. On en profite donc pour découvrir également un peu plus ses frères, qui se révèlent tous intéressants à leur manière.
Pas le temps de s'ennuyer avec cette série aussi prenante que jolie, un combo très réussi !