Takeru, ou plutôt Tatari dans son corps de Takeru, est la cible de Haruka Abe, un onmyoji chasseur de yokais. Le combat est féroce, l'onmyoji très puissant, mais c'est pourtant le yokai qui prend le dessus. En mémoire de Takeru qui n'aurait jamais tué qui que ce soit, Tatari laisse la vie sauve à Abe, qui n'en revient pas.
Abe comprend toutefois que Tatari n'est pas la menace la plus urgente. De nombreuses disparitions ont été relevées, d'abord des SDF mais maintenant également des jeunes filles. Un monstre est derrière tout ça et Tatari accepte d'aider Abe à le démasquer.
Ce nouveau tome oublie le ton souvent humoristique et parfois même gentil du premier pour faire la part belle aux combats sanglants. Les yokais sont tous plus moches les uns que les autres, la violence se déchaine, le sang dégouline. Les amateurs de combats violents seront ravis, ceux qui étaient là pour le chat peut-être un peu moins...
Tatari doit donc composer avec Abe et le yokai tueur pour réussir à poursuivre son quotidien le plus ordinairement possible, pour ne pas inquiéter sa "petite sœur" Yuki. Cela laisse encore un peu de place pour un poil de légèreté et de moments plus amusants, et même un peu de mignonnerie avec le petit kappa.
Par contre, à Hong Kong, les héritiers Lu se déchirent entre frères et sœurs. Comme chacun d'eux est lié à un yokai, les affrontements ne sont pas jolis jolis. Honnêtement, même si chaque nouveau personnage introduit a son étiquette de présentation, ils sont un peu trop pour que je les reconnaisse pour le moment, d'autant qu'ils ne font pas grand chose à part se bagarrer.
Des scènes de combat explosives et sanguinaires, pour amateurs.