Les Chroniques de l'Imaginaire

Les carnets de l'apothicaire (Les carnets de l'apothicaire - 5) - Hyuuga, Natsu & Shino, Touko

Le séjour dans les contrées de l’Ouest se poursuit et Mao Mao assiste, avec Jinshi, à un mariage tragique. En effet, la mariée préfère se jeter du haut d’un bâtiment durant les festivités plutôt que de rester aux côtés de son mari. Mais quelque chose ne colle pas, et la sagacité de Mao Mao va donc être mise à l’épreuve. Pourquoi la jeune femme a-t-elle préféré mourir plutôt que de rester mariée ?

Le retour vers le palais impérial ne va pas être de tout repos. Le voyage en bateau rend presque tout le monde malade, et lors d’une escale Mao Mao fait connaissance avec une partie de la famille de Lahan, le fils adoptif de son père. Père qui semble d’ailleurs perdre la tête et qui passe son temps à rédiger des parties de jeu de go qu’il jouait autrefois avec la courtisane qu’il aimait.

A leur retour au palais, dame Lishu est accusée d’entretenir une correspondance avec un autre homme. Pour la vertueuse concubine, le coup est rude, d’autant plus qu’il est injustifié. C’est donc Mao Mao qui va dénouer les fils de l’intrigue afin d’aider la jeune fille et la libérer de sa prison.

La vie de Mao Mao n’est décidément pas de tout repos. Le retour de l’Ouest, le palais vert de gris, le palais impérial, les pigeons, la mariée, c’est une succession de problèmes que doit régler à chaque fois au plus vite la jeune apothicaire. Avec parfois un peu d’aide, mais souvent beaucoup d’incompréhension de la part de son entourage, qui n’arrive jamais à deviner ce qu’elle peut bien penser et ce à quoi elle réfléchit.

Si Mao Mao a bien une qualité que personne ne peut lui reprocher, c’est sa ténacité. Quand quelque chose la titille, elle fait tout pour chercher le problème, et la plupart du temps elle trouve une solution.

Dans ce volume, une histoire qui vient de l’Ouest circule, et au fur et à mesure, on comprend que c’est de Roméo et Juliette dont il est question, sans que jamais le nom de l’œuvre originale ne soit dévoilé. J’aime bien cette façon de faire, car les indices sur l’œuvre sont distillés peu à peu au fil du livre, et cela éveille ma curiosité.

Suis-je obligé de dire que, comme à l’accoutumée, j’ai très hâte de lire la suite des aventures de Mao Mao ?