Trois histoires composent ce tome.
Céléphaïs
Kuranès est un écrivain qui, dans ses songes, cherche à rejoindre chaque nuit Céléphaïs, une fabuleuse cité imaginaire qu’il a visitée des années auparavant lors d’une sieste. Vivant à Londres, il préfère les songes à la sordide réalité. Sans argent, sans famille, sans travail, il ne souhaite qu’une chose : dormir afin de poursuivre ses recherches oniriques. Aidé par le hashish qui l’aide à dormir, jour après jour, nuit après nuit, il parcourt les contrées jusqu’à enfin trouver ce qu’il cherche.
Les chats d’Ulthar
A Ulthar, les chats grouillent dans les rues, mais cela ne gêne personne. D’ailleurs, il y a une loi qui existe et qui stipule que nul n’a le droit de tuer un chat. Pourquoi cette loi a-t-elle été instaurée ? C’est l’histoire que contient cette nouvelle.
Une caravane aux décorations étranges a fait halte dans la ville, apportant avec elle son lot de diseurs de bonne aventure et d’artistes en tout genre. Mais le chat de l’un d’entre eux disparait mystérieusement. Et la vengeance des bohémiens va être terrible.
Les autres dieux
Atal accepte de suivre son mentor Barzai sur le mont sacré à la recherche de leurs dieux. Persuadé qu’il pourra communiquer avec eux, Barzai a décidé de défier tous les dangers afin d’atteindre le sommet. Bien que des villageois les aient mis en garde contre l’ascension du mont interdit, les deux hommes se lancent à l’assaut de la montagne pour découvrir le visage des dieux. Mais n’est ce pas un peu trop ambitieux pour de simples mortels ?
Comme d’habitude, Gou Tanabe arrive à sublimer les histoires de Lovecraft.
J’ai particulièrement aimé les Chats d’Ulthar, car chacun des félins qu’il a dessinés est unique et ne ressemble pas aux autres, donnant à l’ensemble de la meute une allure à la fois inquiétante et attirante.