Tritonia est menacée ! Une épidémie décime la région et la cité se porte mal, ainsi que les cités environnantes. Le patriarche somme alors Démétrios de trouver une solution et le jeune homme se réfugie une nouvelle fois dans l’amphore qui le transporte dans le Japon moderne.
Mais cette fois-ci, il ne va pas revenir seul. Un Romain l’accompagne au retour ! C’est un concepteur de thermes qui arrive lui aussi à voyager dans le temps via des bains d’eau chaude. Une aubaine pour Tritonia car il découvre très vite que le village possède une particularité qui pourrait faire sa renommée et pourquoi pas sa richesse : une eau chaude où s’immerger pour se laver et apporter l’hygiène qui manque cruellement au village.
L’idée semble bonne, mais le patriarche aimerait encore plus. En effet, il veut toujours créer ses propres olympiades et il est prêt à sacrifier la santé de ses concitoyens pour ça. Démétrios va devoir le convaincre que ce n’est pas une bonne idée.
Dans ce dernier tome de la série, Démétrios va devoir une fois de plus se creuser la tête pour aider sa cité et ses amis. Ce n’est jamais une tâche facile, d’autant plus que le patriarche est toujours aussi avide de gloire mal placée.
Heureusement pour le jeune homme, sa rencontre avec le Romain va beaucoup l’aider. Transportés au Japon en plein pendant l’épidémie de COVID, ils vont découvrir que les épidémies existent toujours, mais que certains gestes peuvent en diminuer l’impact. Ce qu’ils vont tenter de mettre en place de retour à l’époque de Démétrios.
J’ai trouvé intéressant ce parallèle, car il remet en perspective le fait que les épidémies ont existé de tous temps. J’ai trouvé que c’était une fin logique aux pérégrinations de Démétrios et les dernières pages montrent qu’il a réussi à faire de sa cité une cité prospère, adepte des arts en tous genres.
Une bonne série donc, qui mêle histoire, fiction et un brin de réflexion sur la place des arts et du sport dans la société.