Hannah n’est pas très contente. Ses parents l’ont emmenée chez son grand-père, garde forestier, pour qu’elle passe ses vacances avec lui. La petite citadine n’a vraiment pas envie de rester, mais lors de sa première promenade autour de la maison de son grand-père elle découvre que les animaux parlent (sauf les canards bodybuildés), que les arbres peuvent se promener (attention aux trous !) et que les lutins ne sont adultes qu’aux environ de 200 ans.
Cela fait beaucoup d’informations pour la gamine, surtout que l’esprit de la forêt lui fait comprendre qu’il ne veut pas d’elle chez lui. C’est une humaine ! Pire, une citadine ! Pour bien faire comprendre son courroux, il détruit la maison du grand-père et plonge la forêt dans une nuit sans fin.
Hannah, son grand-père et l’infiniticochon (il se régénère si on lui coupe des morceaux) vont donc partir à la rencontre de l’esprit de la forêt pour lui montrer que Hannah n’est pas dangereuse pour lui. Mais le voyage ne va pas être de tout repos.
Avec un graphisme globalement rond et simple et son histoire amusante, ce premier tome atteint son objectif : Nous donner envie de connaître les aventures d’Hannah et de son grand père.
La première scène donne le ton : Il faut faire attention à certains détails amusants (regardez le cheval…) qui sont disséminés et cachés un peu partout. L’humour est donc omniprésent, ce qui contrebalance le propos sous-jacent de l’histoire : L’être humain n’est pas bon pour la nature, et la plupart ne font rien pour ne pas l’abîmer. C’est contre ce préjugé que va devoir se battre Hannah.
Aidée d’une partie des animaux de la forêt, elle va devoir affronter le clan de ceux qui ne veulent pas la voir là et prouver que non, elle n’est pas là pour saccager la forêt.
Un peu dubitative au départ (le dessin est vraiment enfantin), je me suis laissée emporter par l’histoire et j’ai passé un bon moment. C’est un premier tome parfait pour les enfants afin de leur faire découvrir le côté féérique que peut avoir une forêt et qu'il ne faut pas y faire n'importe quoi sous peine d'énerver les esprits qui y habitent.