Maria n’est femme que depuis qu’elle habite et travaille à New York. Elle est employée dans une librairie d’occasion et s’ennuie beaucoup entre deux clients pas toujours très sympas. En couple depuis plusieurs années avec Steph, elle apprend que celle-ci a couché avec un de leurs amis communs, ce qui provoque un début de remise en question pour Maria puis une rupture et enfin un road-trip vers l’Ouest américain.
Mais la fuite n’est pas toujours une solution à tous les problèmes.
Pour être honnête, je n’ai pas vraiment accroché à ce roman. J’ai trouvé que Maria s’inventait pas mal de problèmes (l’injection qu’elle doit se faire régulièrement par exemple) et qu’elle était pas mal égoïste (sa relation avec Steph en est la preuve). Quand elle décide de partir, je me suis dit que Steph serait sans doute beaucoup mieux sans elle, c’est pour dire !
Ajoutons à cela que le road-trip mis en avant sur la quatrième de couverture démarre très tard dans le récit (à plus de la moitié du livre) et j’avouerai que je me suis pas mal ennuyée en lisant ce récit qui, sur le descriptif, avait tout pour me plaire.
Mais ce sont des choses qui arrivent, je n’ai pas été sensible à l’esprit de Maria, et j’étais trop pressée de terminer le livre pour apprécier la seconde partie. Qui se termine quand même sans rien résoudre du tout au sujet de ce que Maria va devenir par la suite. Je n’attendais pas forcément une épiphanie ou un happy end, mais là il faut bien avouer que ça se termine abruptement, un peu comme une porte claquée au nez du lecteur.
Je comprends que ce roman ait pu être un hit aux Etats-Unis à sa sortie en 2013, mais en 2025 il ne résonne pas du tout de la même manière même si il s’inscrit dans la littérature LGBT à découvrir pour ceux qui sont intéressés par le sujet.
