Avisant deux personnes en peine, Mitsuko ne peut s'empêcher d'intervenir et propose de les aider. Le frère et la sœur voudraient connaître la fin d'un film muet qu'ils ont vus enfants. Le frère, qui était en train de perdre la vue, est en effet resté bouleversé par la voix du narrateur.
Mitsuko et son assistant Saku sont ensuite engagés pour retrouver un homme disparu brutalement. Son colocataire s'inquiète, malgré la réprobation de la propriétaire qui préfèrerait qu'il laisse couler.
Histoire perso ensuite, où Mitsuko en apprend un peu plus sur Saku en faisant par hasard connaissance avec ses camarades étudiants. Saku se débrouille pas mal au sabre, mais n'a pas la persévérance nécessaire pour s'entraîner comme il faut.
Enfin, la dernière enquête qui n'est pas complète (à suivre dans le tome suivant) nous entraîne à la suite d'un pigeon voyageur porteur de message.
Comme précédemment, ces mini enquêtes sont vite résolues et sont surtout l'occasion de découvrir le Japon des années 1930. J'ai bien aimé notamment l'histoire autour des narrateurs du cinéma muet, un art typiquement japonais qui est mort lors avec le cinéma muet, donc je découvrais l'existence. Je suis également curieuse de savoir ce qu'il en est de la possible histoire d'espionnage avec le pigeon, mais il va falloir attendre le tome suivant pour cela.
C'est un manga plaisant, avec de la douceur et une belle complicité des personnages. Et comme c'est également joli, on passe un bon moment.
