Kanade, toujours enjouée, s'est assombrie au point que ses amies élèves comme elle au Royal Ballet s'alarment pour elle. Or si la jeune danseuse se fait du souci, c'est parce que sa famille n'a pas l'argent nécessaire pour qu'elle puisse continuer sa scolarité en Angleterre. Touchée par l'inquiétude de ses camarades, Kanade va donc voir le directeur pour envisager la suite à donner.
Il est maintenant temps pour elle de retourner au Japon pour les vacances, un moment qu'elle attendait impatiemment car elle n'a pas les moyens de rentrer souvent. Quelle joie de retrouver ses amis japonais ! Qu'ils étudient à l'étranger ou soient restés au pays, tous sont là et peuvent voir comme chacun a évolué pendant cette année. D'autant qu'ils en profitent pour participer à un gala, merveilleuse opportunité d'apprécier les progrès de chacun.
Retour en Angleterre enfin pour un moment très attendu : la première de Phaëton, la première œuvre d'Abigail Nichols en tant que chorégraphe. Pour Kanade et Evelyn, en plus de l'émotion du moment devant ce spectacle incomparable, c'est aussi l'occasion de voir l'interprétation par des pros du rôle qu'elles ont elles-mêmes joué. Une révélation, pour Kanade.
Ce tome est donc un peu moins axé sur l'apprentissage. Coïncidant avec les vacances d'été, c'est une transition entre cette première année d'études à l'étranger pour Kanade et la suivante, qui se profile déjà. La tension est donc moindre, mais on ne s'ennuie pas pour autant.
J'ai eu un peu de mal avec le retour au pays, car Kanade a tout simplement trop d'amis pour que je retienne tout le monde. Par contre, la première de Phaëton est un moment intense et très intéressant de par la façon dont le perçoit Kanade.
Les dessins sont toujours magnifiques, et l'autrice arrive parfaitement à rendre graphiquement la raideur ou la grâce, la conviction exprimée ou non. C'est toujours un régal à regarder.
Kanade a encore de beaux jours devant elle !