Petit poilu reprend du service, il est innocent, marrant et trop mignon. Bande dessinée enfantine sans bulle, sans dialogue, c'est toujours un plaisir de découvrir les aventures quotidiennes de ce petit héros.
Petit poilu commence une journée tranquille, se réveille, sa maman est toujours aux petits soins, puis prend le chemin de l'école. Sur la route, c'est un monde de gommes et de taille crayons géants qu'il rencontre. Il tombe dans ce dernier, et c'est un environnement étonnant fait de dessins entrelacés sans signification qu'il découvre. Nouvelle rencontre avec deux personnages loufoques faits en gribouillis de crayons de couleur sur un fond de cahier de dessins d'enfants : Gribouillis et Kraboutchat. C'est une belle occasion de lâcher prise, de jouer, de faire le fou fou, d'écouter de la musique ! C'est réellement bien jusqu'à ce que l'apparence de Petit Poilu soit modifiée et que lui aussi devienne à son tour une pelote de gribouillis.
C'est alors que Petit poilu reprend conscience et qu'il va être difficile de trouver une solution pour recouvrer son apparence humaine, c'est la panique ! Est-il trop tard ou non ?
Petit poilu s'est laissé entraîné par deux fanfarons, Petit poilu n'a rien vu venir mais en a quand même bien profité, mais quand les dégâts apparaissent, il est trop tard. Une morale simple pour nos enfants, car il faut toujours rester sur ses gardes, mais une morale qui peut être oubliée car n'est-ce pas en enfance que l'insouciance reste reine ? Nous, adultes, voudrions bien y retourner dans ce monde sans souci, et sans compromis !
Chapeau bas encore une fois aux deux auteurs Pierre Bailly et Céline Fraipont. Une jolie performance qui enchante les petits et fait sourire les plus grands. Ce trente et unième album est une belle réussite pour nous faire passer un beau moment de découverte, sans lecture mais plaisante à souhait.
