Ce troisième tome est indépendant des précédents, bien qu'il reprenne la même mécanique narrative avec l'apparition d'une petite voix incarnée qui chamboule le quotidien de l'héroïne.
On découvre Mia, une jeune femme sérieuse, parfois un peu trop. Elle est débordée par son travail très prenant en tant que créatrice de papiers peints, elle peine à préserver la stabilité de sa vie de couple et elle doit veiller sur sa maman, atteinte d'Alzheimer.
Elle ne prend jamais le temps pour elle et ne cesse de courir pour gérer ses nombreuses responsabilités jusqu'à ce que survienne un évènement inattendu : une petite fille de sept ans, qui est la matérialisation de sa petite voix intérieure.
Cette petite voix est un véritable contrepoids à Mia : joyeuse, ludique et décomplexée, elle incarne tout ce que Mia a oublié de laisser s'exprimer. Elle l'invite à lâcher prise, à sortir de sa zone de confort, notamment dans son travail où on lui demande de renouveler ses créations avec plus de dynamisme et de fun et surtout de profiter à nouveau de la vie.
Comme les tomes précédents, ce volume même humour, feel-good et développement personnel.
Cette série est une belle leçon de vie et chaque tome nous fait prendre conscience des choses essentielles de la vie que nous avons parfois tendance à oublier. Nous pouvons facilement nous identifier à l'héroïne et faire un parallèle avec notre quotidien.
L'autrice aborde des sujets importants qui toucheront un large public : la maladie d'Alzheimer, l'enfant en nous que l'on n'écoute pas assez et notre vie d'adulte qui nous submerge.
Le lien entre Mia et sa mère est particulièrement touchant, abordant les thèmes de la vieillesse et du lâcher-prise avec émotion et tendresse.
Pour ma part, ce fut une lecture apaisante et inspirante qui m'a permis de me recentrer sur ce qui compte.
