Kgosi est enfin arrivé dans son royaume, sur les terres qui l’ont vu naître, et il est bien décidé à libérer les herbivores de l’esclavage afin de se libérer de la malédiction qui l’affecte.
Mais Kagiso, son frère, a pactisé avec les hyènes afin de renforcer son pouvoir et éliminer la menace de révolution qui pèse sur le royaume. Ce qui pousse Bira-Nyali, leur sœur, à s’enfoncer dans les terres afin d’aller chercher l’aide d’un peuple mystérieux…
Difficile de résumer un tome qui est riche en rebondissements et en aventure. Comme pour les deux précédents, il n’y a aucun temps mort et l’histoire est très riche. Un peu moins, certes, que le précédent opus qui revenait sur la genèse de la malédiction qui pèse sur Kgosi, mais tous les arcs ouverts depuis le premier tome sont fermés au fur et à mesure qu’avance l’histoire.
Sur fond de combat contre l’injustice sociale, d’amitié et de rédemption, ce tome clôt la série d’une très belle façon. Avec des moments d’émotions intenses, des combats acharnés mais aussi de prise de conscience, on est plongé au cœur de l’histoire et on accompagne chacun des héros en tremblant pour eux, en les encourageant et en participant à leur allégresse quand ils atteignent leurs buts.
La fin est particulièrement intense et bien amenée.
Une très chouette trilogie à lire et à relire !
