Malena Angeli et Samaël Belmonte n'appartiennent pas au même monde. Lui appartient à une riche famille de politiciens, il est beau, sportif, populaire. Elle vit dans un ghetto avec un beau-père alcoolique et violent tandis que sa mère est en prison, elle revend de la drogue pour remplir le frigo familial et n'a aucun ami.
Pourtant, depuis que Malena a intégré le même lycée prestigieux que Samaël grâce à une bourse d'études, celui-ci n'a d'yeux que pour elle. Trois ans plus tôt, sa première tentative pour sortir avec elle s'est soldée par un désastre et depuis elle le déteste. Elle ne veut plus avoir affaire à lui, et le seul moyen que Samaël a trouvé pour exister encore à ses yeux, c'est de se comporter comme un sale type arrogant avec elle. Pas les meilleures bases pour reprendre une relation amoureuse saine ! Malgré ce, Malena ne peut empêcher son cœur de battre plus fort en présence de ce vaurien trop sexy...
De la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas. Les héros de cet enemies-to-lovers sont clairement destinés l'un à l'autre dès les premières pages, l'alchimie entre eux étant bouillonnante (et le sexe aussi, mais heureusement les scènes en question ne s'éternisent pas). Samaël bande dès qu'il pense à sa belle, Malena ne peut détacher son regard du corps magnifique de celui qu'elle croit détester. Les plus gros problèmes qu'ils auront à surmonter ? Un manque flagrant de communication et surtout le caractère de cochon de mademoiselle, que la fierté excessive pousse à faire constamment de mauvais choix. Le récit se focalise sur les relations explosives entre les deux personnages, dont chaque rencontre finit en confrontation qui empire la situation. On alterne les points de vue (Malena / Samaël) et les époques (maintenant / trois ans plus tôt), ce qui donne du corps à l'histoire. C'est rythmé, prenant et très agréable à lire.
Si je devais faire des reproches, je dirais primo qu'il est dommage que le décor ne soit pas vraiment exploité (Rome a pourtant tout pour faire rêver des Français peu habitués à des romances dans cette ville), et deuxio qu'il faudrait ne pas abuser du mot "p*t*n" (toutes les deux pages, c'est d'autant plus regrettable que le reste du texte n'est pas plus vulgaire que ça). Rien de grave, en tout cas rien qui m'ait empêchée de dévorer le livre !