Prise à partie par son cousin Bélessac dans les jardins, Firentia a retourné la situation à son avantage : enfoncé par le témoignage des jumeaux, Bélessac a été sévèrement réprimandé et bout de colère. Son père Piézé, le fils aîné et héritier présomptif du patriarche Lombardie, est lui aussi furieux de ce qu'il voit comme du manque de respect à son égard. Lors d'une discussion houleuse, son père l'avertit de faire attention à sa conduite, notamment car il se rapproche trop du camp de l'impératrice, pourtant Piézé continue sur sa lancée, encouragé par son épouse.
Firentia ne s'arrête jamais de placer ses pions. Il est temps pour elle de manœuvrer pour porter secours au second prince Perez, comme elle le lui a promis. Vivant comme une souillon dans un lieu sordide, au seuil de la mort à cause des doses quotidiennes de poison qu'il reçoit sur ordre de l'impératrice, Perez ne survit que grâce à l'espoir que lui a insufflé sa nouvelle amie, même s'il n'est pas trop sûr de croire à son retour prochain...
Firentia est décidément fort maline. Elle prend garde de faire sa sainte nitouche en jouant la fillette douce et ignorante, mais elle s'attache les bonnes grâces des personnes qui comptent. Son grand-père ne s'y trompe pas et lui prête désormais attention, au point d'accepter d'intervenir personnellement en faveur de Perez, même si ses motifs cachés ne sont pas forcément très vertueux. La politique prend donc une place de plus en plus importante dans l'intrigue. Entre sourires et manipulations, le récit avance à grand pas, on se régale.
Les dessins sont toujours magnifiques, notamment au niveau des costumes. Firentia est adorable avec ses petites expressions d'enfant sage et son abondante chevelure bouclée. Un vrai plaisir pour les yeux.
C'est une série aussi prenante que jolie, on en redemande.