Mao Mao est contrainte de passer l’examen pour devenir assistante médicale au sein du palais. Sa première tentative ayant échoué — la jeune fille n’ayant pas été très assidue dans ses révisions —, la vieille grippe-sous du palais des plaisir veille sur ses révisions et Mao Mao réussit cette fois le test haut la main. Elle intègre donc à nouveau le palais avec les autres jeunes filles qui ont réussi l’examen. Mao Mao se rend compte qu’elles ne sont que cinq à avoir choisi la voie du médical, mais, fidèle à elle-même, elle ne fait aucun effort pour se lier à ses compagnes, dont certaines se moquent beaucoup d’elle. Mais Mao Mao n’en a cure, occupée à apprendre de nouvelles choses et à observer autour d’elle.
Très vite, elle comprend que si on l’a incitée à revenir au palais, c’est pour enquêter sur la grande prêtresse venue de l’Ouest. En effet, celle-ci est en poste depuis beaucoup trop longtemps alors qu’elle aurait dû quitter son rôle au milieu de l’adolescence. Quel est donc le secret que cache cette femme albinos ? Mao Mao va devoir fouiner pour notre plus grand bonheur — tout en ronchonnant, évidemment — et comprendre ce qui rend cette femme aussi unique que mystérieuse.
Mao Mao a beau prendre de l’âge, elle ne s’assagit pas pour autant. Toujours prête à goûter les mets et les plantes ou poisons les plus étranges, elle continue de mettre à profit ses connaissances tout en reconnaissant que son père, Luomen, demeure bien meilleur qu’elle dans le domaine, et surtout qu’il sait tenir sa langue, lui !
Cette fois-ci, le volume entier est consacré à un seul gros mystère, et j’avoue que ça change un peu. Cela permet à Mao Mao de se rapprocher un peu de ses camarades et de nouer ce qui peut presque ressembler à une amitié.
J’avoue que j’ai très hâte de savoir ce qu’il va advenir de Mao Mao dans les prochains tomes, sa relation avec Jinshi ayant pris un tour très intéressant à la fin du volume alors que le jeune homme a été assez peu présent dans cette histoire.