Affaires politiques, corruption et journalistes véreux sont au menu lors de l'enquête sur le pigeon voyageur égaré [deuxième partie]. Mitsuko et Saku doivent ensuite retrouver un voile perdu, appartenant à la mère disparue de deux sœurs dont l'une va bientôt se marier.
Viennent ensuite deux épisodes plus personnels, puisque le premier nous fait rencontrer la mère de Mitsuko (qui, accessoirement, perd un pochon que sa fille va retrouver) alors que le deuxième nous dévoile les talents au billard de Saku (tandis que Mitsuko se montre encore perspicace en découvrant comment l'on peut tricher à ce jeu).
La dernière histoire [première partie] nous laisse en suspens avec un vieil homme introuvable, car comme souvent avec cette série les doubles épisodes sont à cheval sur deux tomes pour nous inciter à acheter la suite.
Comme toujours, le niveau des mini-enquêtes ne vole pas haut, les mystères sont résolus très rapidement, l'essentiel étant plutôt de nous parler du contexte de cette époque, en évoquant par exemple cette mariée portant un kimono traditionnel pour faire plaisir à sa mère alors qu'elle aurait voulu une robe occidentale, ou ce garçon blond harcelé par ses camarades en raison de ses origines étrangères.
Les dessins sont plaisants, d'une grande douceur et évoquant finement le Japon des années 1930. A noter que, dans chaque tome, si vous prenez la peine de soulever la couverture mode années 1930, vous serez gratifié de la même scène en mode moderne, c'est vraiment sympa.
		
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