Chyna et Laura, deux étudiantes en psychologie, vont passer le week-end chez les parents de cette dernière, des vignerons de la Napa Valley. Après une charmante soirée, tout bascule en quelques minutes. Un inconnu s'introduit dans la maison et massacre la famille Templeton. Chyna, un peu à l'écart, est oubliée par le monstre.
Alors que le tueur se délecte du calme après son chaos, Chyna décide, enragée et terrifiée, de se cacher dans son camping-car. Son cœur hurle vengeance.
Le synopsis de ce bouquin m'a attiré. L'idée de départ est audacieuse et laisse envisager un duel très excitant.
C'était mon point de vue. Par où commencer ?
Ce livre porte extrêmement mal son titre. Il fait trois cents pages de trop. Ce concept doit se concentrer en une nouvelle de cent pages maximum. Un thriller (pas d'horreur) qui s'appelle Intensité ne peut pas expliquer sur cinq pages que l'héroïne descend les escaliers. C'est lent. C'est mou. C'est poussif. C'est médiocre. C'est répétitif (beaucoup).
Koontz traîne. Il a lu un bouquin de psycho' et un autre de crimino' (hé, ce sont les études de Chyna, ça alors !) et veut absolument nous le faire savoir. Si vous ne l'avez pas bien compris, d'ailleurs, il va le répéter. Souvent.
Il va faire pareil avec la description de ses personnages : Chyna avec son passé traumatisant (ça tombe bien, ça alors !) et Edgler avec son passé traumatisant qui l'a transformé en tueur en série très (très) méchant (avec un tel prénom n'importe qui tue en série en démarrant par ses parents). Cela a été vu et revu, jusqu'à la surprise finale tellement prévisible. Intensité n'apporte rien de neuf et n'est pas une bonne réutilisation du thème du tueur en série.
Allez, au moins, Intensité se lit vite, cela aide à ne pas abandonner en cours de lecture.
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