Inscrit dans le Top 75 des ventes en Thriller Judiciaire
N’écoute pas maman pleurer est un roman que j’ai littéralement dévoré.
Léna Baymond nous plonge dans une intrigue aussi psychologique que judiciaire, où chaque page nous pousse à douter un peu plus de ce que l’on croit savoir.
Nous suivons Sharon, une jeune avocate qui voit sa vie basculer lorsqu’un accusé de meurtre, à l’autre bout du pays, demande soudainement à ce qu’elle le défende. Elle ne le connaît pas, ne comprend pas pourquoi il l’a choisie, et pourtant, elle accepte. Au fil du récit, nous découvrons le lien mystérieux qui les unit… ou les désunit.
Tout au long de l’histoire, le lecteur oscille entre confiance et méfiance : doit-on croire Peter, cet accusé au comportement étrange, ou se ranger du côté des preuves qui semblent toutes l’accuser ? L’autrice joue avec nos nerfs, nos certitudes, et nous entraîne dans une spirale psychologique captivante. Ce roman explore avec justesse la mémoire, le mensonge et les blessures enfouies.
Comment faire confiance à quelqu’un qui clame son innocence tout en mentant sur sa propre identité ? Comment affronter des souvenirs effacés depuis si longtemps ? Léna Baymond aborde ces questions avec une écriture fluide, précise, et des termes judiciaires crédibles et bien documentés.
Le réalisme du récit est tel qu’on pourrait presque croire à une histoire vraie. J’ai particulièrement aimé la tension constante et le suspense psychologique qui monte à chaque chapitre. L’autrice réussit à nous faire ressentir la frustration de Sharon, cette envie de comprendre plus vite, de percer le mystère, de savoir enfin ce qui s’est réellement passé il y a tant d’années.
S’il fallait relever un petit bémol, je dirais que certains événements auraient mérité d’être placés différemment dans la chronologie, pour une meilleure clarté. Mais cela ne retire rien à la qualité de l’intrigue, ni à la puissance émotionnelle du roman.
En bref, N’écoute pas maman pleurer est un thriller psychologique intense et intelligent, mené d’une main de maître. Léna Baymond signe ici un récit bouleversant, d’une profondeur rare, qui m’a tenue en haleine du début à la fin.
Un véritable coup de cœur.
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
