Kautilya et Chandragupta ont réussi à infiltrer le repère des Coqs des quatre mers, découvrant que ces pirates sont en fait des kinnars (troisième genre en Inde, ni-homme ni-femme) qui protègent un groupe de femmes malmenées par la vie. Et justement, l'une de ces femmes est enceinte du sanguinaire Takshaka, roi du Gujarat, qui s'apprête à déferler sur leur île pour les soumettre par la terreur.
Plutôt que de laisser faire, Kautilya prend les choses en main. Son génie stratégique et la force de volonté de Chandra, assisté par la cheffe de bande Bhanupriya et ses pirates, vont faire toute la différence pour la survie du village de femmes.
Ce tome est composé en grandes parts de combats aussi violents que sanglants. Kautilya va se faire de nouveaux alliés et vaincre un premier ennemi d'envergure, premier pas dans la guerre qui vient et qui doit permettre d'unifier le sous-contient indien sous la coupe d'un Roi des Rois. Mais finalement, à part cette bataille gagnée alors qu'elle paraissait perdue d'avance, ce tome est moins riche que les précédents. On en découvre plus sur les motivations des personnages, notamment Chandragupta, mais le récit s'arrête après ces événements préliminaires, alors que Kautilya s'apprête à entrer ouvertement en guerre contre son "frère" Pabbata, roi du Magadha. On n'aura pas plus de détails sur comment cette armée en sous-nombre va finalement mener ses meneurs au trône, des événements forcément très mouvementés. Rien non plus sur la répartition du pouvoir finale : à ce point de l'histoire, le très brillant Kautilya et le charismatique Chandagupta désirent tous deux ardemment devenir rois, pourtant le premier va visiblement s'effacer dans l'ombre du deuxième, alors qu'il semble actuellement être le cerveau que les autres suivent.
Une conclusions saisissante à la série, mais qui me laisse un peu sur ma faim.
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