L’histoire se déroule à la fin des années 80, plus précisément en 1989. Tracie, une adolescente de dix-sept ans, disparait, et c’est tout un quartier d’une banlieue australienne qui s’affole, surtout quand des rumeurs de rituels sataniques émergent.
Si la police est persuadée que Tracie a juste fait une fugue, d’autres comme Tom Witter, un de ses professeurs, doutent et décident d’enquêter de leur côté. Après tout, il y a des indices qui montrent que la jeune fille était surveillée et, même si la piste n’est pas prise au sérieux par les autorités, Tom est persuadé que l’adolescente court un grave danger.
Dans l’étouffante chaleur d’une fin d’année, c’est un huis clos à l’échelle de tout un quartier qui se met en place. Là où chaque voisin est aux aguets et où le comité de quartier est bien décidé à empêcher le chaos de s’installer. Certains secrets ont tout intérêt à demeurer cachés…
Même si le pitch et la quatrième de couverture étaient très alléchants, je suis restée sur ma faim. Beaucoup de personnages sont sous exploités, et les personnages principaux sont restés un peu trop caricaturaux pour être complétement crédibles.
Cependant, j’ai beaucoup aimé l’atmosphère globale, cette histoire prenant place en décembre en Australie, quand la fin de l’année est synonyme de grandes vacances et de fêtes de Noël. Les références musicales m’ont parlé (il faut dire que je suis une grande fan de musique métal), et j’ai aimé le côté un peu « vintage » sans toute la technologie actuelle. On sent dans l’écriture de l’auteur une certaine nostalgie de l’époque, et c’est plutôt réussi de ce point de vue-là.
Le dénouement de l’intrigue reste cependant assez faiblard, et je trouve dommage que l’auteur ait cédé à la facilité pour le cliffhanger final.
Une impression assez mitigée donc, pour cette lecture, mais qui m’a tout de même donné envie de découvrir les précédents ouvrages de l’auteur qui seraient, apparemment, de meilleure facture.
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