Depuis l'attaque du Châtelet par un immense dragon noir, le peuple a peur et le Parlement réclame que les Châtelaines, l'ordre des Surs de Saint-Georges, soient rappelées aux affaires. Certains seraient même d'avis de leur confier les clefs du royaume si cela peut débarrasser la France des dragons.
Pour les Lames du Cardinal, cette attaque a été lourde de conséquences. Almadès est mort en sauvant le capitaine La Fargue et Leprat a réintégré définitivement les mousquetaires. Les derniers membres de cette compagnie ont besoin de découvrir l'identité du dragon meurtrier et les intentions de la Griffe noire. Car, de toute évidence, la couronne de France est menacée par un complot.
Le vieux marquis d'Aubremont donne quelques pièces manquantes en sollicitant leur aide au sujet de son second fils, François Reynault, chevalier d'Ombreuse, qui appartient aux Gardes noirs des Surs de Saint-Georges. Depuis une mystérieuse expédition en Alsace, son fils a disparu. Toutes ses démarches auprès des Châtelaines sont restées vaines. Avec toujours les mêmes portes closes, les mêmes silences et les mêmes mensonges, le marquis sait qu'on lui ment.
La baronne Agnès de Vaudreuil, membre des Lames du Cardinal, a rencontré l'ancienne supérieure générale des Surs de Saint-Georges, mère Emmanuelle de Cernay. Malgré la discrétion de la baronne, elle a éveillé l'intérêt de l'actuelle supérieure générale, mère Thérèse de Vaussambre. Et comme la reine déteste les Châtelaines, la supérieure générale a obtenu du Cardinal Richelieu qu'Agnès soit dépêchée auprès de la reine, la mettant ainsi à l'écart. Mais à la suite d'une lettre de mère Emmanuelle, Agnès est partie rapidement pour la place-forte des Châtelaines, l'abbaye du Mont Saint-Michel. Depuis une semaine, le capitaine La Fargue n'a plus de nouvelles ni d'Agnès, ni de Ballardieu qui l'accompagnait.
La Fargue sait que les Surs de Saint-Georges détiennent Agnès, sans doute à cause de ses découvertes. La partie va être serrée pour déjouer les obstructions de la mère supérieure et libérer la jeune femme. Rien n'arrêtera le capitaine des Lames du Cardinal dans sa mission, même si celle-ci doit coûter la vie à sa compagnie.
Pour ce dernier volet de sa trilogie, Pierre Pevel offre à ses lecteurs, avec Le dragon des Arcanes, une aventure des plus magistrales. L'action débute dès la première page, captivante et prenante à la fois.
L'auteur manie les mots avec panache, dans un mélange de fantasy et de récit historique où la magie apporte cette touche particulière qui modernise le roman de cape et d'épées. Il est impossible de ne pas penser à Alexandre Dumas et son ombre bienveillante doit planer au-dessus de Pierre Pevel, en digne successeur contemporain du maître.
Pierre Pevel démontre au fil de ses écrits le talent qui l'investit pour faire rêver des générations de lecteurs.
La trilogie des Lames du Cardinal est un éclatant succès déjà traduit en dix langues y compris, événement sans précédent, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Fortes de ce succès, en 2011, les éditions Bragelonne ont rassemblé les trois volumes dans Les Lames du Cardinal l'intégrale qui devrait aussi voir le jour dans une version poche.
